Souvent associé au monde du travail où la productivité et la performance prennent une place prédominante, l’épuisement est une problématique de plus en plus préoccupante chez les étudiants.
En effet, beaucoup d’étudiants rapportent vivre de l’épuisement en lien avec leur études. Le début de l’âge adulte est une étape de vie riche d’expériences variées, mais elle comporte aussi de nombreux défis.
Les étudiants cherchent à faire leur place, à prouver leur valeur et à définir leur identité. Ils doivent équilibrer leurs études, leur travail, leurs amis, leurs loisirs, leurs relations amoureuses, et parfois leur famille. Tous ces objectifs et apprentissages stimulants exigent une grande quantité d'énergie. Normal d'être fatigué, non ?
Mais à quel moment passe-t-on de la fatigue à l'épuisement ?
L'épuisement se caractérise par un sentiment d'inefficacité et de dévalorisation. Si un étudiant ne se définit que par ses études, il n'aura rien d'autre sur quoi s'appuyer lorsque la dévalorisation et le sentiment d'inefficacité prennent place et sera plus vulnérable à l'épuisement. En revanche, ceux qui s'impliquent dans d'autres domaines ou sphères de leur vie seront mieux protégés.
L’épuisement (ou le burn-out), se définit comme un syndrome psychologique qui se met en place lorsqu’une personne est confrontée à des facteurs de stress chroniques dans son milieu de travail; ici pour les étudiants, dans leur milieu d’études.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’épuisement professionnel se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».
Le stress est essentiel pour atteindre nos objectifs, il mobilise nos ressources pour faire face à une situation, puis s'ensuit une période de repos qui nous permet de refaire nos forces. Mais il devient problématique, et peut se transformer en épuisement, lorsque les facteurs qui le causent perdurent, que les défis s'enchaînent sans période de ressourcement. L’organisme se trouve alors en constante activation, il se fatigue et l’efficacité diminue.
Cela crée un cercle vicieux : on tente de travailler encore plus pour atteindre nos objectifs (inatteignables dans le contexte), et l’épuisement augmente. Des troubles du sommeil, dont l’insomnie, découlent souvent de cette dynamique, ce qui contribue à la fatigue et alimente en retour l’épuisement.
Les étudiants que je reçois consultent souvent pour des problèmes physiques tels que fatigue permanente, maux de dos, insomnies, migraine, maux de ventre ou encore des symptômes émotionnels tels que l'irritabilité, l'anxiété, les crises de panique, des difficultés de concentration et de mémoire, etc.
Ce sont des jeunes qui sont soucieux de bien faire, attentionnés, perfectionnistes et qui se mettent une forte pression pour réussir sur tous les plans. Parfois, ils oublient de penser à eux-mêmes pour se préoccuper davantage d’autrui.
Bien qu’ils travaillent beaucoup, ils ont l’impression d’en faire de plus en plus pour un rendement de moins en moins satisfaisant. Alors ils augmentent leur charge et temps de travail, s’épuisent davantage et se sentent encore moins performants.
Le burnout est un épuisement lié à des causes multiples qui ne s’arrêtent pas uniquement à la charge de travail. C’est aussi avoir des difficultés à gérer son temps ou encore avoir des ambitions élevées.
Si votre estime de vous est moyenne ou basse, vous aurez tendance à en faire plus encore pour vous valoriser. Et si votre entourage ne vous soutient pas trop, soit parce qu’il n’est pas au courant de ce que vous vivez, soit parce qu’il vous imagine suffisamment fort(e) pour vous débrouiller, les risques sont alors très élevés.
S’installe alors ce déséquilibre entre trop d’énergie dépensée pour le travail et peu voire pas du tout de pauses, de moment de détente ou de loisirs.
Pour éviter le piège du burnout vous pouvez utiliser plusieurs moyens :
Faites une activité physique (faire du sport, marcher régulièrement), les exercices de respiration (cohérence cardiaque) et de relaxation (autohypnose, sophrologie, méditation) permettent au corps de se libérer des tensions physiques créées par le stress chronique.
Diminuez vos exigences personnelles : accepter d’en faire un peu moins pour gagner en temps et en bien-être. Vous avez certainement déjà entendu que « le mieux est l’ennemi du bien ».
Imposez vous des limites : définir un temps de travail et un temps de loisirs. Il est tout aussi important de maintenir une vie sociale et de vous octroyer du temps pour vous.
Stoppez vos ruminations mentales ou pensées négatives : utilisez la méthode STOP. Dès que vous commencez à ruminer ou à vous dire et répéter que vous êtes nul(le), que vous n’y arriverez pas, que vous auriez dû faire autrement, etc, visualisez un grand panneau STOP et changez vous les idées.
Vous devez considérer le burnout comme une sonnette d'alarme qui retentit pour vous indiquer que vos habitudes, comportements et croyances nécessitent une révision. C'est un rappel qu'il est temps de prendre soin de vous.
Apprenez à maintenir une régularité dans votre travail tout au long de l'année, identifiez votre propre style d'apprentissage, et cultivez votre estime de soi et votre confiance en vous.
Gardez à l'esprit que, même si vos études et votre travail sont indéniablement importants, votre vie et votre bien-être le sont encore davantage. Accordez vous toujours des moments de détente et de loisirs pour vous ressourcer.
Pour aller plus loin, retrouvez des astuces et exercices :
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Charley BREUILLE
Sophrologue et praticienne en Hypnose
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